Fawzi et Mahmoud sont adolescents et réfugiés syriens dans le camp de Zaatari en Jordanie. Comme beaucoup de garçons de leur âge, ils jouent au foot et rêvent d’une carrière professionnelle. Un jour, l’équipe du camp est invitée à participer à un tournoi dans une académie de jeunes espoirs au Qatar… Le cinéaste égyptien Ali El Arabi suit le parcours de ces deux ados dans un documentaire aussi touchant que porteur d’espoir.
C’est en Jordanie que se trouve Zaatari, le plus grand camp de réfugiés venus de la Syrie voisine. Comme dans tous les camps, le provisoire n’en finit pas de durer… Fawzi et Mahmoud, deux amis, y partagent leurs douleurs et leurs rêves. Fans de foot, ils jouent au ballon dès qu’ils ont un moment. C’est dans ce sport qu’ils placent leur espoir d’une vie meilleure. Brillant capitaine de l’équipe du camp, Fawzi encourage ses joueurs comme il peut, de même qu’il le fait pour sa petite sœur afin qu’elle apprenne l’anglais. Un jour, le recruteur d’une académie de foot au Qatar en quête de nouveaux talents invite son équipe à participer à un tournoi, mais Fawzi, jugé trop âgé, doit rester à Zaatari…
Reporter de guerre expérimenté et reconnu, Ali El Arabi a rencontré Fawzi et Mahmoud en 2013 dans le camp de Zaatari. Touché par leur enthousiasme communicatif, il est y revenu pendant plusieurs années, nouant des liens profonds avec les deux gamins, leurs familles et les réfugiés. Mais Captains of Zaatari ne se contente pas de restituer le quotidien de ses deux protagonistes et de leurs familles: le film révèle aussi leurs rêves les plus fous, à l’image d’une séquence fascinante où Ribéry et d’autres stars du foot mondial viennent donner leurs conseils aux adolescents. «Nous n’avons pas besoin de pitié, mais d’opportunités» déclare Fawzi aux journalistes. Et son message d’irradier le film tout entier.